Sur le thème de la Dilution, ce travail
tente une approche visuelle, une matérialisation de la mémoire.
Comme dans les souvenirs, les images et les
mots se superposent. Les effets de transparence, les effacements partiels et les « accidents » de couleurs donnent à ces visuels les précisions et les imprécisions des
souvenirs.
Comme de petites pièces d’une archéologie
intime, des pages de carnets consignent les désirs comme l’absence de désir.
Ici déclarations d’intention ou
d’amitié ;
là constat d’un désespoir, d’un vide :
l’évocation de la mort …
mais aussi le désir et la pulsion de vie,
d’amour.